Madame s’est retirée doucement comme elle était entrée et voilà Monsieur qui fait à son tour met le nez sur scène, l’humour en tête.
Yannick et David nous ont amené un sommet, de grands sportifs ont dû s’incliner pour le regarder, il les a redressés. Il est sans arrêt à la recherche du point G. Ne riez pas, de « Ground » en anglais. Il a inventé une machine à déceler vos déséquilibres du squelette. Ceux qui ont changé le monde sont passés par ses mains, dans le sport, la politique ou la chanson. Des géants aux pieds d’argile qui n’ont jamais perdu leur identité.
Bon maintenant suivez ce n’est pas terminé, ajoutez : « on mérite ce qu’on fait » Sylvain Guimond est un géant, faiseur de champion olympique, coach des plus grands sportifs du grand Business de la NBA et la NHL…
Il sait dire entre deux sourires que « dans la vie il n’y a pas de chance, il n’y a que des conséquences ».
Son authenticité, sa générosité sont à fleur de peau pour nous dire l’inavouable en rafale : « la vulnérabilité rend les gens forts », suivi de « les moments difficiles vous éduquent » ou « appréciez les moment difficiles » faisant écho à François Lemay.
Le tout dans un pas alerte et des yeux rieurs, 24 heures qu’il n’a pas dormi en plein jetlag, il nous parle de nous : « soyez moins sévères avec vous, connaissez-vous, vous prendrez des décisions efficaces ». Presque 70 ans d’éducation mis à la poubelle.
C’est aussi un inventeur très humain, découvreur de la recto myopie. Une déviation congénitale, le nerf optique branché dans le cul. Ceux qui en sont atteint sont dans la merde et font chier tout le monde. Ceux-là sont handicapés du changement. Ceux qui souffrent de recto myopie disent toujours ou jamais. Pour les guérir? Donnez-leur de l’amour.
Les informations que l’on traite aujourd’hui sont si nombreuses que l’on en oublie d’être humain. On a peur du changement parce que l’on a peur de ce que l’on va trouver après le changement. On a peur de l’échec. On ne manque jamais si l’on ne fait rien.
Il poursuit « notre vie est un trait d’union entre deux dates, celle de notre naissance et celle de notre mort. La mort seule réunit tout le monde.
Durant notre vie on n’existe qu’à travers les autres. Ce qui nous garde en vie c’est d’aimer le plus possible auprès de plus de gens.
Il a joint le geste à la parole et s’est fait poète. Ces slides illustrent ses pensées, des perles pour vous assurer. Il nous dit de célébrer nos petites victoires, quel respect de nous-même il faut conserver ; nous devons savoir récompenser notre cerveau. Il nous fait progresser, il nous aide si souvent pour réussir à servir.
Ses anecdotes ont fait mouche, ses boutades ont rejoint Smaïn ou François Lemay, Yannick et David pour couronner ces quelques jours que nous avons savouré de manière immodérée.
Merci Sylvain de nous avoir fait grandir un peu plus.
Michel Prieu
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