Translate

6 - CONFERENCIERS


NBS c’est quoi pour un retraité ? L’occasion de s’ouvrir à d’autres possibilités, de continuer d’être actif, de mieux contribuer. C’est aussi une manière de revisiter ce que l’on a fait. Un plaisir intellectuel rare d’entendre de jeunes gens vous dire qu’il faut oser, se lancer, tomber mais vite se relever. Réfléchir, cibler, décider, corriger, s’améliorer, rêver, agir mais surtout s’aimer, se le dire, se le prouver pour pouvoir donner et accepter le cadeau de l’autre. 
J’ai l’impression d’avoir tout dit des trois jours que nous avons trouvé sous les poutres des restes de chantier d’Eiffel…

Aussi je ne vais pas raconter toutes les connaissances que nous ont apporté les conférenciers. Je vais me contenter de les croquer, les images de Françoise en disent plus que je ne saurais. 


NBS c’est une ambiance, un semblant de désinvolture dans une « sériosité » programmée. J’aime bien ce terme du football emprunté à Stephan Kovaks. Il est plus lourd de travail que vous ne pouvez le penser. David et Yannick ne nous ont rien caché, vous n’aurez rien si vous ne travaillez pas. Il ne faut pas croire ce que nous disent les médias. Sans un effort sur soi on n’existe pas, chacun peut passer à côté de sa vie.


Etre responsable de soi ne veut pas dire être champion du monde ou même de son quartier, non juste être, être soi. C’est un vrai boulot, intime, difficile, sournois. La culture ne nous aide même pas. Certains croient qu’ils peuvent faire illusion avec ça. Exister, c’est agir, faire, NBS insiste sur cela. Autant dire qu’un retraité peut être estomaqué, jamais on ne lui a jamais dit aussi clairement cela.



Dans ce registre Franck Ropers nous précise que le changement vient souvent après un accident. Un accident de la vie qui vous oblige à rebondir. Une brèche dans vos certitudes qui vous oblige à sortir de votre confort.
Pour la self défense Franck en impose, corps d’athlète mais pensée claire en phase avec le bonhomme. Un peu tendu au début peu à peu le mouvement est venu. Réconfortant quand on voit le mal que l’on a pour un bout de vidéo devant une caméra.

Franck est champion du gain de temps en allant voir les meilleurs. Il parle de structure, discipline, persévérance, curiosité, patience, courage, ingrédients du succès. Je croyais que ces mots étaient oubliés.
Passionné, ses muscles bougent sous son gilet, charmant mais vous sentez que vous devez rester à votre place avant de contester que la concurrence n’existe pas. Qu’il faut croiser les données disponibles pour créer notre singularité.





Le sport, il a donné. C’est l’école de l’échec qui vous permet de saisir l’opportunité de progresser. 
Juste avant de terminer de visionner une vidéo, quelques mots à méditer : « être leader, c’est donner ! »
Franck Ropers, Maître de Penchak Silat, une tête bien faite dans un corps toujours prêt:









Romain Collignon est venu à son tour nous parler du Marketing conversationnel. Il nous invite à « remettre l’humain au centre du message ». Pas une mince affaire quand vous avez été viré par un Directeur Général qui ne comprenait pas que sans ses ouvriers il ne dirigeait rien. Que sa richesse était dans les idées que certains apportaient pour augmenter leur autonomie et être plus performants pour l’aider. 
Romain nous rappelle que pour réussir nous devons être la même personne dans la vie professionnelle et la vie personnelle. Pas une lapalissade, une vérité. Je savais bien qu’un chef d’équipe qui la ramenait dans l’atelier, à la maison il la bouclait…, et inversement.

Champion du web, Romain insiste pour rencontrer ses clients. Parler avec eux pour trouver des idées, ne pas se contenter des études de marché. La banque de données est à côté de vous pour commencer. Etape par étape vous l’élargirez.
Tous les outils modernes sont à disposition pour que « Conversion=Conversation ». Posez les bonnes questions vous trouverez les bonnes réponses. Les sources de vos solutions.
Web et Zap vont ensemble, un message de vente doit être clair, compris du premier coup, qu’il traduise votre peps. Franck était solide, Romain fait le coup de poing.
Avec les réseaux sociaux il faut apprendre à jouer. Le mieux c’est de vous abonner à sa chaîne pour continuer.

Plus d’une journée vient de passer, la salle s’est transformée. Elle n’est pas encore connectée tout à fait mais les sourires distribués. Dans nos voyages il nous arrive de nous arrêter, juste pour s’imprégner un moment de la réalité.



Ici ce groupe respire l’intelligence, impression ressentie deux fois déjà, une première en congrès à l’Université de Genève, la seconde il n’y a pas si longtemps à San Francisco sur le loop d’Apple. Ici nous ne sommes pas au milieu des tous jeunes comme sous cette pluie vers l’heure de midi, les gens sont plus mûrs et ont apporté toutes leurs compétences pour les mélanger. Personne n’est innocent de ce qu’il peut trouver. Certains viennent chercher des idées ou renforcer celles qu’ils avaient, en plus de cela je souhaite découvrir des relais pour les associer à mon projet.
  



Michel Prieu


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire