4 - DECOUVERTES

Amis Ninja, 

Il y a seulement 5 ans nous ne savions pas ce qu’était un blog… depuis nous avons appris. Celui qui s’ouvre vous servira de souvenir où vous pourrez prendre et partager tout ce que vous voulez. Mais nos amis nombreux dans le monde se demandent comment la mouche NBS nous a piqué. Ces pages pour leur expliquer. C’est notre contribution à votre publicité, mille fois méritée.

LIVE NBS 2018, c’est le séminaire de NeuroBusiness School à Aubervilliers. Trois jours de voyage, une nouvelle ouverture, un nouvel inconnu qui s’approche. Un moment d’émotions, le voyage de l’esprit à la rencontre du conscient. Un moment de partage pour comprendre cette transition du monde qui nous émoustille et en même temps nous inquiète. Voyage pour éclairer un peu plus ce chemin que l’on suit parfois sans savoir où l’on va. 

Depuis quelques mois Yannick et David nous ont pris par la main en décrivant ce que notre intuition nous avait dictée, permis de nous réaliser. Nous venons chercher dans leur regard au plus près, l’énergie pour mieux contribuer à faire passer dans notre cercle intime un peu plus d’humanité.

1er mars 2018 petit matin à Paris..

La première surprise de voyage fut le mauvais temps qui de Montpellier à Manosque ou Biarritz, de Malaga à Paris à bouleversé les transports. Chez nous un voyage est organisé, anticipé, visualisé mais nous ne savons jamais pourtant comment il va se passer. Plusieurs tours de la Terre nous ont appris la patience.

Dock Eiffel, si loin de la Tour, des hangars rénovés qui abritent beaucoup d’intelligence. Savez-vous que sous les poutres de l’emblème de Paris abritent des cerveaux de l’audiovisuel, cinéma d’animation et des jeux vidéo ? Entreprises de productions et studios de dessins animés sont nos voisins pour ces trois jours.

 Les Docks de Paris cité du cinéma (Photo internet)

A l’entrée de la salle déjà du monde des sourires, des embrassades. De l’ordre pour récupérer les badges, les couleurs des dragonnes pour s’identifier, un monde de détails jamais précisés mais qui demande un investissement très peu souligné. 

Identité en poche, la musique nous a déjà dit que ce serait déjanté, à l’américaine si vous préférez, de la dynamique avant la dynamite des exposés. C’était annoncé.

Haie d’honneur pour entrer qui va se répéter; les yeux pétillants des coaches passent aussi leur bienvenue en claquant les mains. L’accueil des anciens fait du bien. Entrée bruyante dans l’immense salle qui nous abritera. Mille cinq cent était le challenge secret de nos mentors, 1200 annoncés, objectif atteint, Chaque année il est bon de faire un progrès. 

Salle immense au plafond étoilé, grands écrans sur les côtés: tout est en place pour communiquer. Place VIP pour récompenser les plus rapides pour s’inscrire à la cohorte ouverte pour l’année. Dans NBS il y a challenge permanent, bon enfant mais très présent. 

La salle se remplit doucement il n’est pas encore 9 heures, bientôt l’heure du café, mais dans ce quartier comment le trouver ? Tentative désespérée, une seule machine pour les coaches qui ont organisé. C’est bien mérité. 

Affaires posées, tour de la salle pour sentir un peu mieux comment cela va se passer. Les équipes techniques s’activent, deux tables de production à coordonner; le réalisateur est chevronné, jeux de lumières et son pour tester. 

Les patrons sont déjà là, affables, disponibles, sourires amusés. David les yeux rieurs, Yannick le bisou facile réconfortant. Je m’amuse à penser comment nous procédions il y a quelques années. Sérieux et décontracté finalement c’est un métier, des carapaces à faire sauter.

Tout paraît prêt, musique sans arrêt, il faut hausser la voix pour se parler. Show engagé.

Comment survivre dans ce grand hall ? Chacun selon son humeur. Les Docks de Paris sont un quartier à part et l’organisation a prévu des foodtrucks. Une première fois, c’est toujours compliqué. Je suis fan de rugby mais le rush du déjeuner même à l’internat je n’ai jamais aimé. Tentative d’entrée dans le premier restaurant, à vue d’œil nous ne sommes pas seuls à avoir eu cette idée. Trop encombré, une heure c’est vite passé. Nous sommes partis marcher jusqu’à la boulangerie d’à côté, Olivier a travaillé dans un studio. Le temps de discuter sur nos premières impressions de la matinée.

Au retour nouvelle inspection des alentours et de la salle animée d’un brouhaha enjoué, la queue est toujours aussi longue, les camions sont sous abris, il bruine sans arrêt. Il fait froid c’est la vérité, de quoi tout vivifier. Mais les gens sourient, c’est chaleureux de les regarder.

Le service des restaurants ne s’est pas accéléré, nous sommes prêts à recommencer. Mais vous l’avez compris tout le monde n’est pas prêt. Le temps de discuter avec les voisins. D’où viens-tu ? Qui es-tu ? Que fais-tu là ? Le réseautage a commencé.

Olivier et Nessim nos invités sont assis en train de déguster. D’autres ont choisi les escaliers ou une chaise vite dressée. De la convivialité pour le confort il faudra attendre la soirée.

Heureusement pour ceux qui sont chargés de nous aider, Master coaches et Coach Ina sont un peu mieux installés. Ils ont déjà bossé tôt pour tout préparer. Commencer la journée, nous renseigner, parler de leurs ateliers. 1200 énergumènes pas facile à gérer. Merci à tous de leur sincérité et de leur disponibilité.

Neuro Business est en deux mots, on s’y occupe des neurones sans oublier le business. Un concept que j’ai longtemps refusé. Arc bouté sur ma production dans ma mission de fonctionnaire, j’ai changé de vie un jour pour découvrir le privé. J’ai pris une claque par ce que je ne savais pas encore nommer le marché. J’étais brillant, n’empêche que je me suis ramassé. Les cours de vente et de marketing de ICG ont pris un sacré coup de jeune.

Shany et Sarah animent le stand des teeshirts dont l’imprimé est une pensée. Le bénéfice pour une association d’enfants défavorisés. Noble pensée que David et Yannick savent si bien incarner.

A l’opposé devant les grandes affiches où nous serons photographiés avec nos hôtes  pour la postérité, (en fait pour dire que l’on y était, une fierté) et pour notre future publicité.  Petit espace réservé aux dédicaces. Les livres de François Lemay ont été dévalisés. Heureusement il a livré la dédicace, avec lui soyez conscient que « Tout est toujours parfait ». Vous ne pourrez jamais l’oublier. Bon, Amazon va travailler encore un moment, il n'a pas apporté son dernier livre pour expliquer tout ça aux enfants.

Un petit clin d’œil de Tunisie, Khyra est venue avec le miel de son pays. Elle surveille ses ruches en y allant régulièrement. Cela me fait un pincement au coeur et me rappelle le Maroc. J’ai laissé ce beau pays où pendant 10 ans je me suis reconstruit. Chaque jour un pas pour savoir qui je suis aujourd’hui. Une belle histoire dont le manuscrit est juste fini. 

A mon tour de contribuer à dire aux enfants et aux plus grands que tout est possible à condition de rêver, penser et surtout de lever et agir. Chacun peut vraiment se forger une vie. 

Les miels de ce pays sont aussi ses paysages et ses habitants. Si vous ne connaissez pas la chaleur et le froid de Marrakech, la douceur d’Agadir, le dynamisme de Casa ou l’essor de Tanger vous ne pouvez vraiment sentir que l’Afrique elle aussi est entrée dans la transition des continents.

Business encore avec la Boîte à Pitch. Comment vous faire connaître ? Nous avons tous quelque chose à vendre ? Pas encore la manière de le faire alors c’est le moment tenter. Une épreuve cette caméra, mais il faut oser pour savoir. Il n’y a que le premier pas qui coûte. C’est fait, alors vous êtes sur la voie du succès. Devenir le champion de soi-même, quel pied !

A la pause comment dire…, ce n’est pas gagné : trois chiottes avec des portes cassées pour toute une assemblée c’est juste une incongruité.  NBS se trouvait devant le fait accompli... Une preuve de plus que certains commerçants n’ont encore pas compris ce qu’est le respect du client.  Nous voyageons partout dans le monde pour voir comment en vrai il devient grand (les médias ne nous disent pas tout et même qu’ils nous mentent). Je suis navré de constater que la France devient de plus en plus sale. De Marseille à Toulouse sans parler de Paris, des dégradations, des monceaux de poubelles en plus des incivilités. Comment en sommes-nous arrivés à ce point ?  

Michel Prieu